Disney continue ses adaptations de dessins animés en version « cinéma » (ou version live c’est selon, disons en prise de vues réelles) et pour les vacances d’avril (sortie en salle le 22/03) , on a droit à « La Belle et la Bête ».
Le pitch ? Farouchement indépendante et solitaire, Belle vit avec son père, Maurice, un artiste. Passionnée de littérature, elle rêve de parcourir le monde qui s’étend au-delà des limites de son village, ce qui fait d’elle une énigme pour tous les villageois. Lorsqu’en se rendant au marché, Maurice est attaqué par des loups et se perd dans les bois, il trouve refuge par hasard dans le château de la Bête, désormais plongé dans le noir et figé dans la glace. Mais la Bête, furieux de son intrusion, le fait prisonnier. Apprenant la disparition de son père, Belle se lance à sa recherche et se retrouve à son tour face à l’hideuse créature, auprès de qui elle plaide pour sa libération. Elle finit par accepter de prendre la place de son père…
Le film est une comédie musicale, dès la première scène, on commence par une chanson qui présente Belle, son caractère bien trempé et indépendant. Les chansons vont s’enchaîner et cela fonctionne bien.
Nous n’avions jamais vu « La Belle et la Bête » version dessin animé. Donc cette version était une découverte pour nous, nous ne connaissions que la scène du bal. Donc cette critique ne fait pas référence à l’existant et ne parle que du film en lui-même !
Le film alterne les scènes avec Belle et la Bête, Gaston et son acolyte, Le Fou, le père de Belle, et surtout les objets qui ont leur propre vie.
Les objets vont apporter la vie dans le château, de l’humour en attendant que la relation entre la Belle et la Bête évolue.
Tout le monde a l’occasion de pousser la chansonnette, et au moins une fois, l’exercice atteint ses limites. En effet la scène du repas est presque entièrement en images de synthèse, avec juste la Belle en spectatrice (enfin elle regarde un écran vert je suppose). L’intérêt de la version « live » est absent sur cette scène, au final elle ressemble à une scène de dessin animé.
Au final, le film étant assez long (2h11) pour un film familial, cette scène qui apporte peu est en trop.
Bastien et son papa ont beaucoup aimé le film. Les décors sont superbes (ceux du village, et surtout ceux du château), les loups sont très effrayants, la Bête est… belle ! Et les objets très bien faits, très réalistes !
Si Bastien a préféré la fin (avec pas mal d’actions), j’ai aussi beaucoup apprécié les premières scènes dans le village.
Pour les personnages, Belle est une héroïne positive, volontaire et courageuse. Un beau rôle pour Emma Watson qui apporte une touche très « nature » à son personnage.
Le personnage du père est superbement campé par Kevin Kline !
Disney se permet un bel hommage à la différence avec le personnage de Le Fou (qui est homosexuel et qui trouve l’amour au final (enfin on suppose)), nuance qui a échappé à Bastien (bon il a 9 ans)
Disney réussit son coup avec ce film, véritable spectacle familial, très beau, marrant, avec de très nombreuses chansons qui s’inscrivent dans l’avancée de l’histoire.
On peut le conseiller aux plus jeunes (avec une réserve sur les scènes avec les loups qui peuvent choquer les plus émotifs (mais vraiment émotifs !)) sans oublier que le film dure 2 heures (hors générique).