Fin 2017, la société Inside (https://www.inside-infos.fr/) a lancé au Parc des Princes un Escape Game. Disons le dès le début. Ce n’est pas un escape game, c’est une visite du Parc des Princes scénarisée. Mais d’un point de vue marketing, l’escape game c’est plus vendeur !
Nous avions choisi une séance tôt le matin, la première du matin en fait : 10h00. Première surprise, en arrivant 15 minutes en avance (c’est conseillé par les organisateurs) il y a avait déjà plein de monde. Et plein d’enfants avec des maillots du PSG !
Deuxième surprise, moins bonne. On nous demande donc de venir 15 minutes en avance pour que les portes soient ouvertes à 10h07. Pas sérieux du tout. On ajoute un peu de nervosité dans le contrôle de billets entre les vigiles, et c’est un début mitigé.
L’entrée se fait par la porte L, c’est à dire celle des loges, des officiels… Vous êtes partis pour être traité comme des princes au Parc ?
Le contrôle des billets passé, on entre à la conciergerie du parc, et là, le jeu commence : on devient des journalistes à qui on distribue un dossier de presse qui contient pas mal d’indications et les plans nécessaires pour ne pas se perdre.
Le but du jeu : retrouver la Coupe des Princes (une invention mais bien trouvée) volée par on ne sait qui. Petit briefing du groupe et on se dirige vers la salle de conférence de presse.
Et le jeu commence réellement. On profite de la salle de conférence de presse (assis dans une salle climatisée, c’est plutôt classe) et de l’excellente prestation du comédien qui joue l’entraîneur. Beaucoup de second degré, une belle utilisation de l’actualité du PSG et de l’improvisation de bonne qualité. Un début réussi.
On sait alors que l’on doit trouver 4 lettres à travers des petites énigmes pour pouvoir accéder au vestiaire et connaitre le voleur.
La visite se fait toujours plus ou moins guidée, mais le groupe très compact s’éclate en petits groupes, en famille… Et tout au long du jeu, on trouvera des personnages (toujours campés par des acteurs qui font bien le job) qui représentent des fonctions fortes et connues de tous : le joueur (un numéro 10), le commentateur sportif, le coach sportif, le chef de kop) mais aussi plus pittoresque (le balayeur mais qui joue un rôle pivot). Une hôtesse de l’air d’une compagnie bien connue du PSG rappelle que l’argent qui est derrière cette équipe est investi et que les marques doivent se voir.
Petit hic, une énigme nécessite messenger mais rien n’est précisé avant de venir. Mais la solution est tellement facile que ce petit plus technologique n’est qu’un gadget.
La visite permet donc de voir les salons (VIP), le stade vu de la pelouse (enfin le bord de la pelouse), les gradins (pour nous pas une nouveauté mais il est évident que pour certains c’était une première) et un vestiaire.
Au final, une visite scénarisée réussie, avec des acteurs investis, du personnel sympathique. Les enfants sont la cible principale de cet escape game, et la dernière scène de recherche de la Coupe des Princes est axée sur eux et tant mieux.
Bastien comme papa ont les mêmes préférences : la conférence de presse pour le moment passé (vraiment excellent) et la pelouse pour l’endroit préféré (n’oubliez pas l’appareil photo, vous aurez l’occasion d’en faire de belles à ce moment là). Petit regret, le vestiaire dans lequel on aurait été pouvoir en voir plus (et peut-être plus de scénarisation avec plus de maillots des joueurs parisiens par exemple)
La visite souffre un peu du monde présent (visiblement cela fonctionne bien !) mais ce n’est pas handicapant, l’ambiance est très bonne enfant.
Revenons au début, pour évoquer le point négatif : avant le bréfieng, une séance photo est organisée par famille ou groupe devant un fond vert. On n’en sait pas plus, et il est évoqué une surprise. La surprise c’est que cette photo (le fond vert est remplacé par l’équipe du PSG donc vous êtes en photo juste devant les joueurs, imaginez l’effet sur les enfants…) est payante et pas qu’un peu : 15€ ! Avec un prix de visite assez élevé (27€ adulte et 22€ pour les enfants), l’absence de pack famille, on aurait pu au moins espérer un prix beaucoup plus bas voire la gratuité de la première photo (les suivantes auraient pu être payantes).
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